Sécurité intérieure : Quatre véhicules tout terrain pour les unités d’élite

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Le ministère de la sécurité s’est fixé comme objectif à atteindre une intervention dans les 10 minutes pour les brigades anti-banditisme et terrorisme (ABT) et trente minutes pour les unités spécialisées de la police (UIP) et de la gendarmerie (USIGN). L’objectif est en passe d’être atteint. L’Union européenne par l’entremise de la coopération technique belge a remis ce 16 mai 2017 quatre (04) véhicules tout terrain d’une valeur d’environ 150 000 euros devant renforcer la mobilité des hommes qui composent ces « unités combattantes qui font la fierté aujourd’hui du Burkina Faso ».

Le don de l’Union européenne s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la sécurité intérieure au Burkina (PARSIB). Il vise selon Thierry Barbi, chef de la coopération de l’Union européenne à « apporter un premier soutien d’urgence ». Des véhicules qui permettront aux éléments des brigades anti-banditisme et terrorisme de la gendarmerie et de la police de mener des patrouilles hors crise et d’intervenir en cas de crise dans la ville de Ouagadougou et dans ses environs.

« Nous espérons que cet appui puisse répondre en partie au moins à ce besoin urgent », a souhaité le chef de la coopération. Si l’Union européenne insiste également sur l’aspect formation des hommes, c’est pour dit-il qu’il y ait une « meilleure qualité » des interventions en tenant compte des réalités du moment. C’est aussi, entonne-t-il parce que « l’Union européenne est convaincue que le Burkina Faso a besoin de forces de sécurité intérieure équipées et formées et donc performantes et motivées au service des populations pour faire face aux défis sécuritaires ». Le renforcement des dispositifs de sécurité constituant une condition « indispensable » pour le développement.

Pour le ministre de la sécurité qui a reçu les clés des 4 véhicules des mains du chef de la coopération de l’UE, c’est  « un grand bond » en avant dans la lutte contre l’insécurité, le banditisme et le terrorisme. Faisant un récapitulatif des projets en cours, Simon Compaoré a annoncé que les « petits pas vont devenir très bientôt des grands pas ».

S’« il est souvent reproché aux forces de sécurité un délai d’intervention trop long », justifie le ministre, c’est en raison de leur capacité à se mouvoir. C’est du reste pour plus de promptitude, ajoute-t-il, que le ministère s’est fixé comme objectif à atteindre une intervention dans les 10 minutes pour les ABT et 30 minutes pour les unités spécialisées que l’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale (UIP) et l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN). Simon Compaoré l’admet. Il s’agit d’un « objectif est ambitieux ». Mais il en faut pour permettre à ces hommes issus d’« une sélection rigoureuse » commis « pour gérer efficacement cette noble mission » qu’est la lutte contre le banditisme et le terrorisme d’agir et de limiter les dégâts.

Pour l’intérêt supérieur de la patrie, il a invité les gendarmes et les policiers des brigades ABT à partager un même esprit, celui de l’exigence personnelle, de l’abnégation incessante et de la solidarité en toutes circonstances. « Nous sommes confiants que ces unités d’élite – c’est comme ça il faut les appeler – afficheront davantage de résultats en matière de lutte contre le banditisme terrorisme », s’enthousiasme le ministre de la sécurité.

Il s’est retourné vers eux pour le leur signifier. Confiant, parce que le pays dispose à présent d’« unités combattantes qui font la fierté aujourd’hui du Burkina Faso », le ministre de la sécurité a conclu sur une note d’espoir à savoir que « les neutralisations vont se poursuivre au grand bonheur de notre peuple ».

Oui KOETA                                                                              

Burkina24

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