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Numéro d'appel d'urgence: le 16 Fonctionnel 24H/24 et 7jours/7

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    Burkina : deux suspects abattus par la gendarmerie dans l’est du pays

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    suspectsDeux « individus suspects » ont été tués, et un gendarme blessé à l’abdomen lors d’une riposte sur le pont Nazinon dans la région de l’Est, l’une des localités les plus insécurisée du Burkina Faso, a-t-on appris de source sécuritaire.

    Dans un communiqué, la gendarmerie explique que quatre individus suspects interceptés sur le pont Nazinon sur des motos sans papier, par les gendarmes en poste au pont, ont tenté de désarmer ces derniers en pleine forêt pendant leur transfert vers une Brigade.

    « Deux de ces individus sont morts suite à la riposte des gendarmes », souligne le texte qui ajoute qu’un gendarme a été blessé à l’abdomen.

    Un des suspects est gardé à vue alors que le quatrième est en fuite et activement recherché.

    4×4 volée à Ouahigouya: la gendarmerie précise les circonstances

    44Interrogé sur le vol jeudi 13 d’un véhicule à Ouahigouya, le colonel Tuandaba Coulibaly, patron de la gendarmerie nationale indiqué que ses services avaient mis la main sur l’un des présumés auteurs. Il s’agissait, expliquait-il, d’un «jeune caractériel» qui voulait rejoindre ses parents à Ouagadougou. La conférence de presse de la gendarmerie de Ouahigouya a confirmé l’information. Mais contrairement à ce qui avait été avancé par les gendarmes dans une alerte, il ne s’agissait pas d’un braquage.

     

    Le «caractériel» en question est un élève de 16 ans, qui est habitué à conduire depuis l’âge de 11 ans, selon les informations fournies par la gendarmerie de Ouahigouya et relayées par Burkina 24. Après une mésentente avec son logeur, il aurait décidé de rejoindre ses parents à Ouagadougou. Le 13 au matin, il aperçoit un véhicule 4×4 au bord d’une route, portière ouverte et le moteur qui tourne. Il s’y engouffre, accélère et prend la direction de Ouagadougou où il abandonnera le véhicule au Parc Urbain Bangr Weogho, d’après les gendarmes.

    La voiture en question était en réalité conduite par M. Soudré, qui s’était arrêté quelques minutes au bord d’une voie pour se soulager en revenant de la prière du matin. Selon la gendarmerie, c’est parce que l’homme a donné deux versions différentes des faits que le véhicule n’a pas pu être intercepté.

    Arrivé à Ouagadougou le 13 octobre, le jeune élève serait reparti à Ouahigouya trois jours plus tard, où il sera appréhendé avec les clés du véhicule…

     

    Fasozine

    Compaoré Mohamadi parmi ceux recherchés par la gendarmerie

    soldat« le (soldat) de première classe Compaoré Mohamadi, en service au 31è RIC de Tenkodogo et ex-élément de l’ancien RSP, est activement recherché dans le cadre des investigations liées à l’accrochage du Pont Nazinon

    SIGNE PARTICULIER : CICATRICE SUR LA JOUE GAUCHE

    Merci de nous aider à le retrouver, en appelant toujours le 16 ou la Brigade de Gendarmerie la plus proche« , indique un communiqué de la Gendarmerie nationale.La gendarmerie nationale a lancé également un avis de recherche contre l’adjudant Gaston Coulibaly,également  militaire de l’ex-RSP. Le numéro de la gendarmerie est le 16.

    Fasotimes

    Sport : Burkina Faso : la gendarmerie nationale remporte la coupe du ministre de la défense et des anciens combattants

    coupeL’équipe de la Gendarmerie nationale a remporté mardi soir au palais des sports de Ouaga 2000, la coupe du ministre de la défense, en battant en finale, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) par 3 sets à 0, a-t-on constaté sur place.

    Les Gendarmes n’ont donné aucune chance aux pompiers d’éteindre l’incendie. Le premier set de la partie a été enlevé sans trop de difficulté par une équipe de la gendarmerie bien engagée (25-19). Elle a su coiffer au filet les soldats du feu.

    A l’entame du second set, les Pompiers se réveillent mais ne supporteront pas la réplique des Gendarmes. Après un score de 7-7 ; 8-8, 9-9, 10-10 et même 12-12, les Pompier n’auront pas les ressources nécessaires pour aller jusqu’au bout, pliant l’échine avec un score de 22 à 25.

    Le 3e set a failli porter chance aux soldats du feu. Après avoir annulé le set des Gendarmes à 24 partout, les Pompiers commettent des erreurs de défense qui leur ont coûté la victoire (26-24).

    sport« Mes meilleurs joueurs ont été tous blessés. Mon meilleur attaquant (Alain) qui faisait la quasi-totalité de mes matchs s’est blessé depuis le 3ematch, après c’est mon passeur qui est tombé malade pendant 4 jours. Mon capitaine boite et n’arrive pas à jouer. C’était donc devenu difficile pour cette finale car on a eu quelques choix tactiques qui n’ont pas beaucoup marché », se défend le coach de la BNSP Madi Kabré.

    La Gendarmerie nationale qui succède ainsi au groupement central des armées, vainqueur l’an dernier, a reçu le trophée, la somme de 500000FCFA, un fanion et 18 médailles d’or, laissant aux Pompiers la somme de 400000FCFA, 18 médailles d’argent, un fanion et un petit trophée. Toutes les 10 équipes participantes ont reçu des récompenses en fonction de leur classement.

    Ont pris part à ce tournoi de volley-ball, la Police nationale, la Police municipale, la GSP, l’Armée de terre, la Douane, l’Armée de l’air, les Eaux et forêts, le Groupement central des armées, la BNSP et la Gendarmerie nationale.

    C’est le président du Faso et ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Roch Marc Christian Kaboré, accompagné du chef d’Etat-major général des armées et le ministre des sports, qui a présidé à la cérémonie. C’est dans le cadre du 56e anniversaire des forces armées nationales que ce tournoi a été mis en place.

    HDAY
    Source : Agence d’Information du Burkina

    CONTREFAÇON: 2000 bouteilles d’eau de javel saisies par la gendarmerie


    tomatesLa brigade de recherche de gendarmerie de Ouagadougou a présenté à la presse, ce vendredi 3 août 2012, deux groupes de malfrats et leurs butin, dont un important lots de bouteilles d’eau de javel de production artisanale. La saisie de ces produits de contrefaçon est intervenue le 13 juillet grâce à une collaboration entre l’équipe d’enquêteurs de la gendarmerie et une équipe de la direction générale de la qualité et de la métrologie du ministère du commerce.

    C’est une mission d’interpellation dans une affaire de vol d’engins qui a conduit à cette saisie incidente de deux mille bidons d’eau de javel contrefaite, dans le quartier Kouritenga au secteur 17 de Ouagadougou. « Au cours de cette mission, raconte l’adjudant chef Rouamba Mathurin, l’attention des enquêteurs a été attirée par la présence d’un nombre important de bidons d’eau de javel dans une concession. […] Ils surprennent Bamouni Joseph et quatre autres personnes en pleine activité de production artisanale d’eau de javel« .

    La brigade de recherche a ainsi procédé à l’appréhension des délinquants et à la saisie des deux milles bouteilles d’eau de javel, d’un (01) kilogramme de soude, de deux (02) kilogrammes de chlore, d’un lot d’étiquettes « La Croix » contrefaites, et de divers autres matériels. Les délinquants remplissaient des bouteilles de récupération de marque « La Croix » avec un liquide de fabrication et les fermaient ensuite avec « des capsules dont l’inviolabilité avait été rompue« , a expliqué Ky Oumarou, conseiller à la Direction Générale de la Qualité et de la Métrologie (DGQM), dont une équipe était sur place pour la saisie.

    L’analyse d’un échantillon de l’eau de javel au laboratoire nationale de santé publique a révélé son caractère impropre à la consommation. De plus, selon la DGQM, « le produit n’est pas conforme aux prescriptions« . Le cerveau des délinquants ayant avoué être dans cette activité de contrefaçon depuis une dizaine d’années, la DGQM envisage donc une action d’envergure pour retirer du marché le produit déjà en distribution, tout en appelant à la vigilance des consommateurs et à leur sens de la dénonciation en cas de doutes sur la qualité d’un produit.

    Tromperie du consommateur, contrefaçon, non-respect des règles de protection du consommateur, non détention d’une autorisation de production. Ce sont autant d’infractions, selon la loi du 05 mai 1994 organisant la concurrence au Burkina Faso, pour lesquelles Bamouni Joseph et ses quatre compagnons encourent des peines d’emprisonnement et de paiement d’amendes. En attendant, ils seront face au procureur du Faso, a indiqué l’adjudant chef Rouamba Mathurin.

     

    Burkina 24

    l’attaque de l’hôtel splendide et du restaurant capuccino

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    Insécurité grandissante au Burkina

    Insécurité grandissante: pas de panique,la gendarmerie veille au grain

    ÉCRIT PAR L’OBSERVATEUR PAALGA
    MERCREDI, 13 MAI 2015 10:59
    Des journalistes dans l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie ? Pour satisfaire une « envie des hommes de médias de mieux connaître ce corps » et face à un « sentiment d’insécurité de la population », Evrard Somda a accepté un contingent de journalistes auprès de ses hommes dans la matinée du mardi 12 mai 2015. Au regard de la démonstration de force de cette entité des pandores, le message semble clair : « Pas de panique dans cette insécurité grandissante dans le pays, la gendarmerie veille au grain ».
    A 9h15 dans la salle Norbert Zongo du camp Paspanga, le capitaine Hervé Yé, chargé de communication de la gendarmerie nationale, et le commandant Evrard Somda, chef de l’Unité spéciale d’intervention, sont au briefing avec les hommes de médias conviés à la manœuvre. Le programme prévoit un déplacement dans le centre de tir à Loumbila, un retour au camp Paspanga pour assister à des simulations des différents types d’interventions et un tête-à-tête pour dissiper les zones d’ombres qui survivraient après les deux premières activités.

    A peine avaient-ils fini leur speech que leurs interlocuteurs se sont précipités sur les véhicules affrétés pour la circonstance. Pour avoir de meilleures places, certains n’ont pas manqué d’imagination. «Ils vont tirer à balles réelles hein !», lance alors un journaliste à son confrère qui lui dispute un siège près de la portière. «Est-ce-qu’ils t’ont dit qu’ils vont tirer sur les journalistes ?», lui rétorque son vis-à-vis avant de se laisser choir à la place convoitée.
    La supercherie n’ayant pas marché, l’un fait contre mauvaise fortune bon cœur, et l’autre le félicite pour son ingéniosité. Les deux s’adonnent à un rire fou au moment où la délégation démarre alors pour Loumbila. Malgré la présence d’escorte pour dégager la voie au cortège, la densité du trafic routier le contraint à mettre une demi-heure à avaler la vingtaine de kilomètres qui séparent les deux sites.
    Sur place et avant toute opération, le commandant Evrard dicte à la trentaine de personnes venues grossir le rang de ses hommes trois consignes de sécurité qu’ils doivent respecter scrupuleusement : «Restez toujours du côté qu’on vous indiquera. Ne touchez pas à du matériel sans autorisation. Il vous est interdit de dévoiler l’identité des éléments qui manœuvrent », leur lance-t-il. Son adjoint, François Zoungrana, prend le relais pour diriger cette « séquence d’entraînement au tir ». Trois exercices sont prévus : Tir au pistolet automatique, tirs simultanés et tactique d’action immédiate.
    Le premier concerne la précision à une distance de 10 mètres avec pour cibles des bouteilles. Quatre des cinq pandores commis à la tâche atteignent leurs cibles. Cinq volontaires parmi les journalistes sont invités à appuyer sur la détente. Malgré l’encadrement des spécialistes, aucun d’eux n’atteint sa cible.
    La deuxième vague de volontaires fera mieux : l’un d’eux arrive à faire éclater sa bouteille. C’est d’ailleurs le seul qui sauvera l’honneur parmi « les tireurs d’élite » d’une matinée, car les cibles de la troisième et de la quatrième vague sont restées intactes après les coups de feu.
    Les tireurs professionnels se sont livrés ensuite à des coups de feu simultanés : un coup, cinq tirs, cinq cibles. Cette séance à mis en exergue la capacité des pandores à utiliser l’effet de surprise et la précision pour venir à bout de plusieurs adversaires en même temps. Ils ont utilisé ensuite leurs armes pour venir à bout d’une attaque de l’une de leurs patrouilles dans une zone dangereuse.
    Passé le champ de tir, retour au camp Paspanga pour des simulations d’interventions et de self-défense sur plusieurs sites. Interpellation de délinquants opérant sur un terrain vague, libération d’otages dans un bus pris par des coupeurs de routes, maîtrise de bandits au milieu d’habitations, combat au corps-à-corps, montée de corde, agressivité… tous les domaines d’intervention de l’unité d’intervention de la gendarmerie ont été présentés aux journalistes.
    Retour à la case départ pour le tête-à-tête. L’organisation de l’unité spéciale d’intervention, les relations entre journalistes et gendarmes, la collaboration de la population… ont été au menu des échanges. La rencontre tirait vers la fin peu avant 13h avec un pot d’au revoir quand soudain, stupeur ! La salle Norbert Zongo est prise à partie par des bandits. Après plusieurs tirs en l’air pour tenir les occupants du local en respect, ils réussissent à enlever l’un d’eux.
    Heureusement pour l’otage, ses ravisseurs ont été neutralisés en franchissant la porte par les hommes qui sécurisaient la salle. «Les journalistes sont des cibles privilégiés, car les ravisseurs sont sûrs du tollé que cela va provoquer. Les mesures de sécurité vous concernent donc en premier lieu, et il faut toujours collaborer avec les éléments de la sécurité», a indiqué le commandant Evrard lorsque les uns et les autres ont retrouvé leurs esprits et compris qu’il s’agissait là de la dernière simulation de la journée.
    Bravo au capitaine Hervé Yé pour ce bel exercice de com ! Les bandits et les délinquants de tout acabit devraient trembler après une telle démonstration de force. Pourvu que, pour la quiétude de la population, la tremblote ne change pas de camp à l’épreuve du terrain.

    Moumouni Simporé
    ________________________________________
    L’unité spéciale de la Gendarmerie en deux mots

    Les éléments de l’unité spéciale sont sélectionnés sur test parmi les personnels de la Gendarmerie nationale. Une fois sélectionnés et au regard de la spécificité des missions qui leur seront confiées, ces gendarmes subissent une série de formations spécifiques dans plusieurs domaines tels que :
    – l’investigation des locaux ;
    – les prises d’otage ;
    – l’escorte de personnalités et de détenus particulièrement signalés ;
    – l’arrestation des véhicules ;
    – le sport et la maîtrise, sans arme, de l’adversaire ;
    – le tir de précision et d’intervention avec bouclier balistique ;
    – le franchissement opérationnel ;
    – le pilotage moto tout terrain ;
    – l’initiation aux techniques commandos à Pô ;
    – Intervention spécialisée.

    L’unité spéciale est dirigée par le commandant Somda Evrard, secondé par le lieutenant Zoungrana François.

    Elle a pour mission :
    – la lutte contre le terrorisme ;
    – la lutte contre le grand banditisme sous toutes ses formes ;
    – la gestion des révoltes dans les milieux pénitentiaires (militaires et civils) ;
    – la surveillance et la mise en sécurité des sites de sensibilités élevées susceptibles de faire l’objet d’attaque terroristes ;
    – la collecte de renseignements, le suivi et l’interpellation d’individus particulièrement dangereux.
    L’Observateur paalga
    MISE A JOUR LE MERCREDI, 13 MAI 2015 11:16

    l’unité spéciale de la Gendarmerie nationale

    Gendarmerie nationale: une matinée avec l’Unité spéciale d’intervention

    13/05/2015
    01:06

     

    Créée en fin 2013, l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale est spécialisée dans la lutte contre le grand banditisme et le terrorisme. Le mardi 12 mai 2015, les hommes de médias ont été conviés à l’un de ses exercices hebdomadaires d’intervention, d’investigation et de self-défense.
    La lutte contre le grand banditisme et le terrorisme nécessite des forces de défense et de sécurité bien formés. Et, l’Unité spéciale d’intervention de la Gendarmerie nationale (USIGN) l’a prouvé aux journalistes. Dans la matinée du 12 mai 2015, il est 9h25 mn, quand nous embarquons, sous bonne escorte, pour une démonstration d’intervention, d’investigation et de self-défense. Direction : le champ de tir de Loumbila, situé à quelques encablures de Ouagadougou, la capitale. Là, ce sont 14 éléments encagoulés, gantés et munis de pistolets automatiques, que nous apercevons, sous ce soleil de plomb. Ce sont des tireurs d’élite. Impossible de révéler leur identité, nous dit le commandant de l’USIGN, Evrard Somda. Mesure sécuritaire oblige. Ils sont à 10 mètres de leur cible. C’est à un exercice de précision à balle réelle, que nous allons assister. Cinq d’entre eux prennent position. Le regard fixé sur leur objectif (bouteille remplie d’eau placée sur un morceau de bois carré avec en fond une forme humaine), les jambes légèrement écartées, ils sont prêts. Le commandant Evrad Somda crie : feu ! Les cinq cibles sont atteintes. C’est l’étonnement au sein des journalistes. « Ils sont très forts », lancent certains. Pour d’autres, ce sont de vrais snipers. Test réussi pour les cinq tireurs. Place au 2e exercice de tir simultané. Illico presto, cinq autres se couchent à même le sol. Cette fois, les cibles, matérialisées par cinq ballons sont distantes de 100 m des tireurs. Feu ! Les « ennemis » sont neutralisés à l’aide de kalachnikov. « Les tirs sont effectués en même temps. Mais, il peut arriver que quelqu’un (la cible) bouge la tête. Ce qui peut provoquer des ratés. Dans ce cas, à la seconde qui suit, il retire et touche sa cible », explique-t-il l’air confiant.  Au champ de tir de Loumbila, les journalistes assistent aussi, « à l’attaque d’une patrouille  de la gendarmerie en zone dangereuse et prise à partie par un ennemi dont la capacité dépasse celle de la patrouille». Arme dirigée vers le bas, moteur du véhicule en marche, les éléments avancent vers l’ennemi. Les échanges de tirs s’engagent. En colonne, ils s’alignent les uns derrière les autres après chaque coup de feu pour offrir un petit champ à l’ennemi. Ils réussissent à s’articuler, à fixer et à le neutraliser. Fini, pour Loumbila. Autre lieu, d’autres exercices. Au camp Paspanga, c’est une bande de braqueurs qui a été neutralisée par les éléments du commandant Somda. Des exercices d’interpellation et de neutralisation des malfrats, de braquage de bus, de montée de corde, de combat de boxe, tout a été démontré aux reporters. « Nous faisons une combinaison de toutes les techniques des arts martiaux pour faire la self-défense afin de permettre à un gendarme aux mains nues de faire face à un ou plusieurs agresseurs», explique son adjoint, François Zoungrana.
    Des résultats satisfaisants…
    C’est pourquoi, soutient-il, que ces exercices nécessitent beaucoup de musculation et d’endurance. Face à la hausse de la criminalité et de toutes formes de délits, la Gendarmerie nationale est à pied-d’œuvre pour y remédier. C’est dans cette optique que la centaine d’hommes de l’USIGN se spécialise dans l’investigation des locaux, les libérations d’otages, les tirs de précision et d’intervention avec bouclier balistique, la maîtrise sans arme de l’adversaire, les techniques commando. Et ce, pour lutter contre le terrorisme, gérer les révoltes dans les milieux pénitentiaires (militaire et civil), collecter les renseignements, suivre et interpeller les individus particulièrement dangereux. « La mission de l’unité,  c’est essentiellement la lutte contre le terrorisme, le grand banditisme, l’interpellation d’individus particulièrement dangereux, et l’intervention pour faire cesser les mutineries et de  faire respecter la loi », indique le commandant de l’USIGN. Malgré les difficultés d’ordre matériel, poursuit-il, la volonté affichée des éléments et la motivation du commandement depuis la mise en place de l’unité, leur donnent espoir pour des lendemains meilleurs. A en croire le chargé de communication et des relations publiques de la Gendarmerie nationale, le capitaine Hervé Yé, l’unité fait déjà ses preuves sur le terrain. Il confie qu’elle s’est particulièrement illustrée lors de l’insurrection populaire d’octobre 2014, en assurant avec « brio » l’exfiltration des employés d’hôtels, fonctionnaires parlementaires, députés et journalistes présents à l’hémicycle et à Azalaï hôtel indépendance au moment de l’incendie, évitant ainsi des pertes en vies humaines. Aussi, son intervention sur le site de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), siège d’une mutinerie, a aussi permis de remettre en cellule plus de 800 détenus. Ses opérations de lutte contre le grand banditisme se perçoivent aussi à Ouagadougou, Koudougou, Réo, Dédougou, Pama, Kompienga, Fada N’Gourma, Koualou, etc. Consciente de la menace terroriste, insiste le capitaine Yé, elle sécurise les axes routiers à travers des contrôles sur les RN2, 3, 4, 22…  « En 2014, c’est plus de 4,5 millions de Km  qui ont été parcourus dans le cadre de la sécurisation de nos villes et campagnes et d’interventions. Avec 170 brigades réparties sur le territoire national, la gendarmerie traite en moyenne 1000 plaintes par jour. Ces efforts ne relâcheront pas, tant que les populations se sentiront en danger », révèle le capitaine Yé Hervé.
    Abdel Aziz NABALOUM
    Irène NOMBRE
    (Stagiaire)
    emirathe@yahoo.fr

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