Avez vous déjà fait attention aux sacs déposés ou abandonnés autour de vous ?
Si non, il faut l’intégrer dans vos habitudes et veiller à relier tout colis à son propriétaire et cela dans tous les lieux publics…
De nombreux attentats sont exécutés ainsi ….
N’hésitez pas alors à signaler tout colis suspect ou sans propriétaire aux forces de sécurité.
Les numéros à retenir sont le 16 pour La Gendarmerie Nationale , le 17 pour la Police Nationale et le 1010 pour le Centre N…ational de veille et d’alerte .
La Gendarmerie une force humaine à votre service .
Alerte : nous vous recommandons vivement de changer dans les meilleurs délais vos mots de passe de messagerie et réseaux sociaux en raison de nombreuses menaces et actions de piratage sur vos comptes.
La Gendarmerie nationale, une force humaine à votre service
29 mai : c’est la journée internationale des casques bleus. Hommages à tous ces hommes et femmes , issus de tous les pays ,qui défendent la liberté et la paix très loin de chez eux.
Les gendarmes burkinabé sont présents ( comme casques bleus ) sur plusieurs théâtres d’opération : le Darfour, le Sud- Soudan , le Mali , la République démocratique du Congo, République Centrafricaine, Haïti…
Ils comptent sur votre soutien et vos prières.
Le Col Omer Marie Bruno TAPSOBA , Chef d’Etat Major entrant
Les pandores du Burkina Faso sont à présent sous les ordres du colonel Tapsoba Omer Marie Bruno. Le nouveau chef d’Etat-major en remplacement du colonel-major Coulibaly Tuandaba Marcel. La passation de commandement s’est déroulée sur l’avenue Thomas Sankara qui sépare l’Etat-major de la gendarmerie nationale et le Camp Paspanga ce mardi 23 mai 2017.
Nommé le 27 avril dernier, le colonel Tapsoba a pris officiellement ce mardi les rênes de la gendarmerie nationale décrite par le chef d’Etat-major général des armées comme étant l’« une des grosses institutions actuellement qui est sur la brèche compte tenu de la menace sécuritaire, de tous les remous sociaux ». En effet, en plus de la Légion spéciale, le groupement de sécurité et d’intervention, celui de l’escorte d’honneur, l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale a été créée pour contrer la menace terroriste.
Le colonel-major Coulibaly Tuandaba Marcel, qui a passé le commandement après l’avoir pris le 22 novembre 2011, est revenu sur son engagement d’antan. Celui de poursuivre le maillage de la gendarmerie sur le territoire national, de parfaire et de réduire les délais d’intervention des unités. Sous son commandement, capitalise-t-il, 15 brigades, 11 postes, 04 compagnies de gendarmerie départementale et 07 escadrons de gendarmerie mobile.
Le tout avec pour objectif de répondre à l’exigence de se rapprocher « le plus près possible » des populations et de disposer de réserves d’intervention dans les régions administratives dans l’optique de rétablir l’ordre partout. Mais, bien de choses restent à réaliser au profit du corps notamment la finition des travaux de l’école nationale de gendarmerie, ceux de la caserne de l’unité spéciale d’intervention. Une finition pour laquelle, l’institution est en quête de financement.
Le nouveau commandant est prêt à affronter le terrorisme
Le colonel-major Coulibaly ne s’attire pas à lui seul le mérite des acquis, parce qu’ « une seule hirondelle ne fait pas le printemps ». C’est avec son adjoint le colonel Ouédraogo Serge Alain, dit-il qu’il a réussi à relever les défis qui se sont présentés à eux.
Le nouveau commandant a, quant à lui, indiqué vouloir consolider les acquis et imprimer son rythme à lui. Fort des compétences des hommes qui composent l’unité spéciale et les autres unités d’intervention, il entend prendre des mesures contre la « principale » menace terroriste et pour le maintien de l’ordre public qui est souvent troublé ces derniers temps.
Parce qu’ « on n’a jamais tout » et que la première ressource à disposition, c’est celle humaine, le colonel Tapsoba compte plus sur les hommes et femmes qui composent la gendarmerie que sur le matériel. « Dans tous les cas, on n’aura jamais suffisamment de matériel. On sera efficient avec ce qu’on a », a-t-il dit.
Le ministère de la sécurité s’est fixé comme objectif à atteindre une intervention dans les 10 minutes pour les brigades anti-banditisme et terrorisme (ABT) et trente minutes pour les unités spécialisées de la police (UIP) et de la gendarmerie (USIGN). L’objectif est en passe d’être atteint. L’Union européenne par l’entremise de la coopération technique belge a remis ce 16 mai 2017 quatre (04) véhicules tout terrain d’une valeur d’environ 150 000 euros devant renforcer la mobilité des hommes qui composent ces « unités combattantes qui font la fierté aujourd’hui du Burkina Faso ».
Le don de l’Union européenne s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la sécurité intérieure au Burkina (PARSIB). Il vise selon Thierry Barbi, chef de la coopération de l’Union européenne à « apporter un premier soutien d’urgence ». Des véhicules qui permettront aux éléments des brigades anti-banditisme et terrorisme de la gendarmerie et de la police de mener des patrouilles hors crise et d’intervenir en cas de crise dans la ville de Ouagadougou et dans ses environs.
« Nous espérons que cet appui puisse répondre en partie au moins à ce besoin urgent », a souhaité le chef de la coopération. Si l’Union européenne insiste également sur l’aspect formation des hommes, c’est pour dit-il qu’il y ait une « meilleure qualité » des interventions en tenant compte des réalités du moment. C’est aussi, entonne-t-il parce que « l’Union européenne est convaincue que le Burkina Faso a besoin de forces de sécurité intérieure équipées et formées et donc performantes et motivées au service des populations pour faire face aux défis sécuritaires ». Le renforcement des dispositifs de sécurité constituant une condition « indispensable » pour le développement.
Pour le ministre de la sécurité qui a reçu les clés des 4 véhicules des mains du chef de la coopération de l’UE, c’est « un grand bond » en avant dans la lutte contre l’insécurité, le banditisme et le terrorisme. Faisant un récapitulatif des projets en cours, Simon Compaoré a annoncé que les « petits pas vont devenir très bientôt des grands pas ».
S’« il est souvent reproché aux forces de sécurité un délai d’intervention trop long », justifie le ministre, c’est en raison de leur capacité à se mouvoir. C’est du reste pour plus de promptitude, ajoute-t-il, que le ministère s’est fixé comme objectif à atteindre une intervention dans les 10 minutes pour les ABT et 30 minutes pour les unités spécialisées que l’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale (UIP) et l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN). Simon Compaoré l’admet. Il s’agit d’un « objectif est ambitieux ». Mais il en faut pour permettre à ces hommes issus d’« une sélection rigoureuse » commis « pour gérer efficacement cette noble mission » qu’est la lutte contre le banditisme et le terrorisme d’agir et de limiter les dégâts.
Pour l’intérêt supérieur de la patrie, il a invité les gendarmes et les policiers des brigades ABT à partager un même esprit, celui de l’exigence personnelle, de l’abnégation incessante et de la solidarité en toutes circonstances. « Nous sommes confiants que ces unités d’élite – c’est comme ça il faut les appeler – afficheront davantage de résultats en matière de lutte contre le banditisme terrorisme », s’enthousiasme le ministre de la sécurité.
Il s’est retourné vers eux pour le leur signifier. Confiant, parce que le pays dispose à présent d’« unités combattantes qui font la fierté aujourd’hui du Burkina Faso », le ministre de la sécurité a conclu sur une note d’espoir à savoir que « les neutralisations vont se poursuivre au grand bonheur de notre peuple ».