Les femmes journalistes du Burkina à l’école de self-défense

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Le vendredi 05 mars 2021, l’Association des Journalistes du Burkina (AJB) et la Gendarmerie Nationale ont organisé dans l’enceinte du Camp Paspanga à Ouagadougou, une formation en self-défense au profit des femmes journalistes. Cet encadrement prévu pour se dérouler deux jours durant, avait pour but de faire acquérir aux apprenantes, la capacité de maitriser les techniques nécessaires à appliquer en cas de danger pour se défendre ou défendre autrui contre une agression ou une violence quelconque.

Selon le Chef d’Escadron YE Siessan Guy Hervé, Directeur de la Communication et des Relations Publiques de la Gendarmerie Nationale, facilitateur de cette formation, au regard d’un certain nombre de problèmes auxquels sont confrontées les femmes journalistes sur le terrain, il était plus qu’important que la Gendarmerie accompagne l’AJB dans cette initiative.

Quant au président de l’AJB, monsieur Guézouma SANOGO, il reconnait que cette formation a permis aux femmes journalistes de sortir avec quelques rudiments sur les techniques d’autodéfense ; toute chose qui a contribué à booster leur confiance en eux même.

Concrètement, il s’est agi pour les stagiaires, dès le premier jour, d’avoir part à deux séances de cours théoriques. La première séance déroulée par le Directeur de la communication et des relations publiques de la Gendarmerie portait sur l’institution « Gendarmerie ». Les apprenants sont pu connaitre l’essentiel sur la gendarmerie nationale.  Le second chapitre de la formation portait sur les techniques d’auto-défense telles que la maitrise de l’adversaire sans arme. Elles ont été administrées par l’Adjudant-chef ZOUNGRANA Adrien et ses collègues de la Direction des Sports de la Gendarmerie Nationale.

Le deuxième jour, l’activité s’est poursuivie sur le site d’entrainement de la Gendarmerie Nationale basé à Laongo dans la province d’Oubritenga, où les apprenantes ont été outillées en techniques de réaction face à une attaque et aussi initiées au tir à l’arme à feu.  Ces quarante-huit (48) heures des femmes journalistes auprès des pandores se sont très bien déroulées sous l’œil admirateur des organisateurs. Par ailleurs, il est ressorti que cette démarche contribuera à renforcer la confiance, la collaboration et surtout les relations professionnelles et sociales entre les journalistes et forces de défense et de sécurité (FDS).

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